Tradition monastique
Plongeant nos racines dans l’héritage spirituel des recluses et dans la tradition monastique, notre vocation contemplative cherche à s’épanouir dans un climat de paix, de dépouillement et d’intériorité qui favorise et exprime la recherche de Dieu seul.
Le retrait du monde témoigne de la préférence que nous donnons à Dieu sur toutes choses. Et sans supprimer les relations, il tend cependant à les intérioriser.
Le silence demeure un élément essentiel de notre vie. Dimension intérieure de la solitude, le silence rend possible le retour aux profondeurs du cœur et aux sources de la prière.
Selon le mot d’un Père du désert: le silence est la cellule portative que ne quitte jamais l’homme de prière.
Ainsi, malgré les occupations nécessaires à la bonne marche du monastère, les sœurs sont attentives à préserver l’atmosphère de recueillement de la maison.
Journée de désert
La journée de désert constitue un temps fort de solitude en Dieu permettant à chacune, selon son rythme personnel, de vaquer plus longuement à la prière grâce à l’écoute de la Parole, à la méditation et à l’adoration silencieuse. Habituellement, cette journée de désert est offerte le mercredi de chaque semaine.
Un temps prolongé de solitude peut aussi être octroyé à l’une ou l’autre qui entendrait un appel à une solitude plus profonde.
Solitude – Communion
La solitude à laquelle aspire une Recluse n’est pas isolement. Elle est une solitude-communion.
Au cœur de la communauté, la présence eucharistique du Christ est pour nous la source et le signe vivant d’une communion qui se construit jour après jour dans la charité.
Dans la tendresse du Christ nous restons unies à tous nos frères et sœurs en humanité et c’est en leur nom à tous que nous nous tenons en présence de Dieu.
Notre vocation contemplative est, en elle-même profondément missionnaire. Par une secrète fécondité apostolique, nous contribuons à l’édification du Corps du Seigneur, en communion avec tous ceux et celles qui travaillent à l’avènement du Royaume.
Règle de Vie no 5