Nous puisons dans la vie de Jeanne Le Ber,
première recluse canadienne,
une inspiration pour notre vie contemplative eucharistique.
Constitutions et Règles no 3
Peinture de Jeanne Le Ber
par sœur Jacqueline Poirier, r.m.
Trente-quatre ans en réclusion
Jeanne Le Ber (1662-1714) vécut en réclusion totale, tout d’abord dans la maison paternelle (1680-1695), puis dans un reclusoir annexé à la chapelle des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame (1695-1714), du temps de Marguerite Bourgeoys.
Ses parents
Son père, Jacques Le Ber, était un riche marchand de la colonie naissante de Ville-Marie. Sa mère, Jeanne, appartenait à l’intrépide famille des Le Moyne.
Femme exceptionnellement équilibrée
Jeanne, femme exceptionnellement équilibrée, vécut fidèle à son idéal jusqu’à sa mort survenue à l’âge de cinquante-deux ans. Dans son reclusoir, elle a brodé des chefs-d’œuvre dont quelques-uns sont conservés.
Son mode de vie nous apparaît aujourd’hui plus admirable qu’imitable. Toutefois, l’esprit qui l’a animée peut s’harmoniser à tout cadre de vie. Il est à noter que Jeanne était une recluse laïque.
Une inspiration
Pour notre communauté – les Recluses Missionnaires – tout en nous inspirant des traits caractéristiques de Jeanne, nous les avons adaptés à au contexte actuel.
C’est en l’honneur de Jeanne que nous portons le nom de « Recluses » et c’est également en souvenir d’elle que nous avons adopté la couleur grise pour notre habit monastique.
Rassemble le monde entier au creux de ton amour.
Aelred de Rievaulx, moine, à sa sœur recluse, XIIe siècle
La communauté entoure le reclusoir-niche de Jeanne, un 5 août, le jour anniversaire de son entrée en réclusion.