Artisans de la fondation


Fondatrice

Mère Rita-Marie Renaud

22 octobre 1918 – 26 octobre 2004

Cofondatrice

Mère Jeanne Le Ber

21 septembre 1909 – 18 juillet 1989


Celle qui deviendra la fondatrice des Recluses Missionnaires est née le 22 octobre 1918, rue Saint-Hubert, à Montréal, en pleine épidémie de grippe espagnole. Elle est baptisée le surlendemain à l’église Saint-Jean-Baptiste.


D’un premier mariage, son père Joseph avait déjà eu quatre enfants lorsque, devenu veuf, il épousa Georgianna Pigeon, de St-Léonard, laquelle lui en donna dix autres dont Rita la benjamine. D’abord cultivateur, M. Renaud devint commerçant puis député du comté de Laval au Parlement de Québec. Sa générosité était proverbiale. Une anémie pernicieuse l’emporta en 1931.

La mère de Rita était très pieuse. Elle avait consacré l’enfant qu’elle portait à la Vierge Marie et assistait quotidiennement à la messe. Soucieuse des pauvres, elle avait aménagé dans son sous-sol un coin pour les mendiants; Moïse et Canayen y venaient tour à tour. Cette femme robuste vivra jusqu’à 101 ans. C’est de sa mère que Rita hérita son amour pour la vie spirituelle et pour les déshérités. De son père, on peut dire qu’elle hérita d’un grand cœur et d’un caractère intrépide.

Déménagement à Pointe-aux-Trembles

Rita n’avait que quatre ans quand la famille s’éloigna de la ville pour habiter à Pointe-aux-Trembles, au bord du fleuve Saint-Laurent, non loin de la Chapelle de la Réparation. Dans la maison des Renaud, on discutait politique mais aussi droit civil car Olier et Jean-Paul étudiaient pour devenir avocats. La petite dernière apprit tôt l’art du verbe et de la diplomatie.

Maison des Renaud à Pointe-aux-Trembles

À la mort de son père, Rita avait douze ans. Elle aurait été privée de l’avantage d’une éducation poussée, contrairement aux autres membres de sa famille, n’eut été la générosité d’un ami de son père, M. Joseph Rhéaume, entrepreneur de voies publiques et fortuné. M. Rhéaume fut heureux de voir Rita poursuivre ses études au Mont-Ste-Marie, puis au Collège Marguerite-Bourgeoys où elle obtint un baccalauréat ès arts en 1939.

Beaucoup plus tard, en 1946, Rita, devenue Mère Rita-Marie, écrira ce qui suit dans un document laissé à la communauté.

Depuis l’âge de 13 ans, surtout en commençant mon cours universitaire, j’étais portée vers le St. Sacrement, et je passais une partie de mon temps libre à l’église, pour ne pas dire tout le temps. Après les classes, tandis que mes compagnes allaient jouer, je me rendais à l’église. Je rêvais d’être sacristine pour pouvoir rester avec le St. Sacrement. J’avais lu la vie de la recluse Jeanne Le Ber.

20 ans – juillet 1939


Cette attirance envers le Saint-Sacrement chez l’adolescente et cette dévotion à Jeanne Le Ber deviendront les éléments constitutifs de sa future communauté : L’Eucharistie et la réclusion.


Entrée chez les Servantes du St-Sacrement

Aussitôt ses études terminées, Rita entre comme postulante chez les Servantes du St-Sacrement à Québec. Des troubles de santé l’obligèrent à quitter après cinq mois. Et, de fait, deux ans plus tard en mars 1943 elle devra être opérée pour fixation d’un rein. De retour chez elle, elle enseigne à la petite école de Pointe-aux-Trembles, puis au patronage fondé par Mlle Philomène Héroux à Rivière-des-Prairies, dans la maison qui allait devenir en 1950 la Maison Blanche, le premier monastère des Recluses à Montréal.

Recherche et rencontre

Quelque temps plus tard, Rita est profondément remuée quand elle entend l’Abbé Saey prêcher la pauvreté évangélique. Comme modèle à imiter, l’Abbé Saey cite le bienheureux Luchesio, premier tertiaire franciscain. Dans un esprit de pauvreté et de pénitence, voulant aussi protester contre la mode, Rita décide de se confectionner une tunique un peu semblable à celle du saint d’Assise. À cet effet, elle utilise la vieille couverture de laine grise des « quêteux » hébergés par la famille. Elle quitte le foyer paternel et se fait pèlerine. C’est ainsi qu’elle et Jeannette Roy (Mère Jeanne Le Ber) se rencontreront au Foyer de la Protection. Pendant près de deux ans, Rita et Jeannette vivront en vagabondes, faisant des pèlerinages à pied jusqu’à Saint-Anne-de-Beaupré. Elles vivront en ermitage plusieurs mois dans l’étable de la maison paternelle de Rita, étable qu’elles avaient aménagée.


Fondation dans l’Ouest canadien

Le 10 août 1943, Rita, Jeannette et une autre Jeannette (Beaupré) partent pour l’ouest canadien à la demande du curé de Tangent, Alberta, le Père Louis-Marie Parent, o.m.i. Peu à peu se forme une nouvelle communauté contemplative à caractère eucharistique et marial. À Tangent, puis à Falher où la communauté déménage, la pauvreté est extrême mais la joie règne, comme en témoignent les anciennes sœurs. Mère Rita-Marie avait rédigé une première Règle avec Mère Jeanne Le Ber et cela même avant leur arrivée dans l’ouest. Plus tard, elle rédigera d’autres projets de Règles qui aboutiront à celle approuvée par l’Église en 1951.

L’enseignement de la fondatrice à ses sœurs s’imprégnait de l’esprit des Béatitudes. Elle les commentait, en proposait une par mois à la réflexion de la communauté. Dans les monastères qu’elle fondait, elle instaurait le rosaire perpétuel, en plus de l’adoration perpétuelle. Elle ambitionnait d’encercler le monde par le rosaire.

Mère Rita-Marie était une femme d’affaires hors pair. Elle avait tôt fait de liquider les dettes de construction d’un monastère. Quand elle transféra la Maison-Mère de Falher à Montréal en 1950, elle ne laissait aucune dette derrière elle malgré les travaux entrepris là-bas et toutes les bouches à nourrir dans ce coin pauvre.

En 1960, une autre supérieure générale fut nommée et Mère Rita se retira au Mexique. Ce fut une période difficile et pour elle et pour la communauté. Finalement, en 1962, elle quitta la communauté et vécut un certain temps au Mexique, puis à l’Annonciation (Rivière-Rouge), au Québec.

1958

C’est à l’Annonciation qu’elle s’endormit dans le Seigneur le 26 octobre 2004, à l’âge de 86 ans. Avant de mourir, elle avait exprimé le désir d’être inhumée dans le cimetière de la communauté qu’elle avait fondée. Son désir rejoignant celui de la communauté, c’est dans la joie et dans la gratitude que furent célébrées ses funérailles le 3 novembre, avec les membres de sa famille et les amis de la communauté.

Mère Rita a vécu à plein la spiritualité de dépouillement et d’offrande qu’elle a transmise aux Recluses Missionnaires. Éloignée de sa communauté pendant plus de 40 ans, elle repose maintenant dans la paix du Seigneur, auprès de ses sœurs qu’elle a beaucoup aimées.


Jeannette Roy


Jeannette, et son frère jumeau Marius, sont nés à Montréal le 21 septembre 1909. Leur mère, Maximilia Brunette, était fille d’un maître-boulanger. Elle épousa Joseph Basile Roy, fils d’un médecin.


Joseph, âgé de vingt-huit ans lors de son mariage, était reconnu depuis quelques années déjà comme un musicien accompli. Sa carrière musicale l’avait conduit jusqu’aux États-Unis. Au moment de son mariage, il était chef d’orchestre du Théâtre National de Montréal, en plus d’enseigner le violon et le piano. Sa femme, Maximilia, bonne pianiste, l’accompagnera dans ses tournées de concert. Il va sans dire que la petite Jeannette héritera des talents musicaux de ses parents.

Jeannette fréquenta l’Académie Saint-Léon tenue par les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. C’est auprès des filles de Marguerite Bourgeoys qu’elle a entendu parler pour la première fois de la recluse Jeanne Le Ber et qu’elle fut impressionnée par sa vie.

Première communion avec son frère Marius – 1917

Elle avait quinze ans quand la famille déménagea à nouveau : après la rue Berri et la rue Cadieux où la famille Roy demeurait avec les grands-parents, elle emménage maintenant dans une résidence à proximité du Carré Saint-Louis, demeure du poète Émile Nelligan de 1887 à 1892. La famille Roy habitera cette maison durant vingt-huit ans. Plus tard, elle deviendra la demeure du pianiste André Gagnon.

Autour de ses 20 ans, vers 1929

Ayant obtenu son baccalauréat ès arts, Jeannette songe à entrer dans une communauté contemplative. Elle se butte d’abord à son père qui ne veut pas que sa fille entre au cloître. Suite à ce refus, elle se lance dans les mondanités.

Son année passée à enseigner la musique à l’école Ste-Philomène de Rosemont l’obligea à une certaine discipline de vie et, suite à une retraite à laquelle il lui fallut assister avec ses élèves, elle demanda son entrée à la Congrégation de Notre-Dame. Ce n’était pas sa voie. Par la suite, elle fit d’autres essais dans quelques monastères, sans plus de succès.

Dans les intervalles, Jeannette fit des expériences de vie humaine et spirituelle qui la prépareront à trouver finalement sa vocation. Mentionnons, entre autres, son travail auprès des malades de l’Hôpital du Sacré-Cœur, et son choix d’entrer dans le mouvement de pénitence de cette époque.

Ces expériences la mûriront de telle sorte qu’au moment de sa rencontre avec Rita Renaud, la future fondatrice des Recluses Missionnaires, elle sera prête à suivre cette vagabonde de Dieu qu’elle trouvait originale mais non moins entraînante.

C’est le 3 octobre 1941 qu’un hasard fit se rencontrer Rita et Jeannette au Foyer de la Protection de la Jeune Fille, à Montréal, où toutes deux font du bénévolat. Elles vivront ensemble tantôt en ermitage dans l’étable de la maison paternelle de Rita, tantôt en pèlerines, marchant nu-pieds jusqu’au sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré. Il y a de quoi s’étonner que deux tempéraments si opposés arrivent à s’entendre : Rita très extravertie, Jeannette très introvertie.

Le 10 août 1943, elles partent pour Tangent, Alberta, pour répondre à l’appel du Père Louis-Marie Parent o.m.i. Là-bas, un « shack » de bois rond, ancienne grainerie, les attend. Il faut tout nettoyer, restaurer, calfeutrer. Heureusement, leur expérience de l’étable de Pointe-aux-Trembles les empêche de paniquer devant un tel dénuement.

Bientôt une nouvelle communauté contemplative se forme avec l’arrivée de d’autres jeunes filles. Jeannette, qui portera le nom de Sœur Jeanne Le Ber, et que ses sœurs appelleront « Mère », secondera Mère Rita-Marie. Elle contribuera surtout à la formation des jeunes recrues à la spiritualité de la communauté. Toute sa vie, elle sera affligée d’une santé précaire et d’un psychisme fragile, ce qui l’obligera à plusieurs hospitalisations et à vivre, par périodes, en retrait de la communauté.

Quand Mère Rita quittera définitivement l’Institut en 1962, Mère Jeanne Le Ber deviendra la gardienne du patrimoine. Suite au Concile Vatican II, elle saura saisir les principes théologiques et spirituels pour un renouveau de la vie religieuse. Aussi rédigera-t-elle une nouvelle Règle de Vie plus adaptée mais toujours fidèle à l’esprit de la fondation.

Mère Jeanne Le Ber et Mère Rita-Marie vers 1953

On doit aussi à Mère Jeanne Le Ber d’avoir mis son talent musical exceptionnel au service de la Liturgie rénovée de l’après-Concile. Elle a composé des mélodies pour les Messes de tous les jours de l’année, de même que pour L’Office divin. Son style se rapproche du grégorien. Les Recluses chantent encore ses mélodies dans leur monastère.

Mère Jeanne Le Ber a contribué pour une large part à la fondation de l’Institut et mérite bien le titre de cofondatrice qu’on lui a octroyé. Sa personnalité et son état de santé ont toutefois été la cause de nombreuses incompréhensions et souffrances, de part et d’autre. Elle a toujours gardé la sérénité. Son charisme mystique en faisait une directrice spirituelle appréciée de ses sœurs.

Elle est décédée le 18 juillet 1989, à l’âge de 79 ans, et repose maintenant dans la paix du Seigneur, avec son émule, la recluse Jeanne Le Ber dont elle s’est toujours inspirée.


CoFondateUr

P. Louis-Marie Parent, o.m.i.

12 juillet 1910 – 17 mai 2009

Évêque-fondateur

Mgr Ubald Langlois, o.m.i.

24 janvier 1887 – 18 septembre 1953


Le Père Louis-Marie Parent, Oblat de Marie-Immaculée, a joué un rôle d’une importance capitale dans la fondation de l’Institut des Recluses Missionnaires, notamment dans les dix premières années.

Alors qu’il était curé à Tangente, Alberta, il invita Rita Renaud et Jeannette Roy, de Montréal, à se rendre en Alberta et les encouragea à former une nouvelle communauté contemplative.


Henri-Louis (qui changera plus tard son nom en Louis-Marie) est né le 12 juillet 1910 à Saint-Camille-de-Bellechasse, au Québec. Son père Cléophas et sa mère Adèle eurent douze enfants dont neuf morts en bas âge. Son père décède alors qu’il a trois ans.


Entrée chez les Oblats de Marie-Immaculée

Plus tard, il entre chez les Missionnaires Oblats de Marie-Immaculée où il est ordonné prêtre en 1937 et assigné aux missions de l’Ouest canadien. À partir de ce moment, on le connaîtra sous le nom de Louis-Marie.

En 1942, ayant entendu parler de Rita et de Jeannette qui menaient déjà une vie commune et aspiraient à une forme de vie contemplative, il les invita dans sa paroisse albertaine. Le voyage ne sera possible que l’année suivante en 1943.

19 ans

Peu après l’arrivée des voyageuses, le Père Parent achète un shack de bois rond, une ancienne grainerie, pour leur servir de maison. Après l’avoir rendue habitable, les nouvelles résidentes y débutèrent la vie qu’elles avaient envisagée.

P. Parent devant le shack

Pendant dix ans, le Père Parent s’occupera activement de la communauté naissante, soutenant les fondatrices, dépannant dans les besoins matériels, trouvant même une maison plus spacieuse à Falher. Il se fit promoteur de vocations, surtout après avoir été nommé Prêtre-colonisateur, ce qui l’obligea à parcourir le Québec.

Le Père Parent aura eu le grand mérite d’avoir saisi et respecté la spiritualité dont voulaient vivre les premières Recluses. Lui-même a largement contribué à l’essor de cette spiritualité par ses entretiens aux sœurs, par ses encouragements, pas ses écrits. Même à un âge avancé, il parlera toujours avec émotion aux Recluses de la spiritualité eucharistique et mariale qui les caractérise. Toute sa longue vie de prêtre, chaque nuit il se lèvera pour faire une heure d’adoration en union avec la Recluses au pied de l’Ostensoir.

Après l’essaimage de la communauté à Montréal en 1950, le Père Parent fut moins présent. Il y eut même des périodes d’éloignement assez douloureuses de part et d’autre. Il avait par ailleurs fondé en 1952 l’Institut séculier des Oblates Missionnaires de Marie-Immaculée et en 1958 l’Institut des Voluntas Dei.

Les dernières années, le Père Parent s’est retiré à la Résidence-de-Mazenod, à Richelieu, Qc. Il est décédé le 17 mai 2009 à l’âge de 98 ans.

Les Recluses Missionnaires sont redevables au Père Parent pour son apport indispensable dans la fondation de leur Institut. Avec Mère Rita et Mère Jeanne Le Ber, il a rendu possible la naissance et le développement de la communauté.

La volonté de Dieu est une nourriture que je dévore avec goût, avec passion même.

P. Parent lors de ses 90 ans

VICAIRE APOSTOLIQUE DE GROUARD, ALBERTA

1887-1953


Mgr Ubald Langlois désirait des contemplatives dans son vicariat apostolique. Il avait fait des démarches auprès de quelques communautés contemplatives du Québec, sans succès. C’est dire qu’il accueillit avec joie la nouvelle de la venue de jeunes femmes intéressées à la vie contemplative.

Ubald Langlois est né à Bourget, Ontario, le 24 janvier 1887. Il entra chez les Oblats de Marie-Immaculée en 1908. La maladie vint interrompre ses études à Rome. Il fut finalement ordonné prêtre en 1914. Tour à tour, il fut professeur au juniorat d’Edmonton, rédacteur au journal Le Patriote de l’Ouest, puis provincial de la province oblate d’Alberta-Saskatchewan.

À l’âge de 51 ans, soit en 1938, il fut ordonné évêque et nommé vicaire apostolique de Grouard. Le vicariat de Grouard était un vaste territoire au nord-ouest de l’Alberta, pays de lacs et de forêts, pays de culture aussi, traversé par la grande rivière La Paix. 

La devise qu’il choisit comme évêque : Il a aimé et s’est livré lui-même.

Quand Rita et les deux Jeannette arrivèrent en Alberta en 1943, Mgr Langlois était en place depuis à peine quatre ans et déjà il avait accompli de grandes œuvres spirituelles dans son Vicariat. Il avait de plus construit un évêché et une cathédrale. Cependant la maladie vint le terrasser à nouveau. Il eut tout juste le temps de visiter les Recluses dans leur shack et de leur permettre de garder la présence eucharistique avant de se rendre à Vancouver à l’hôpital Saint-Joseph où il demeura plusieurs mois.

Le tout premier Noël des Recluses, il leur écrivit ce message :

Mes petits enfants, je vous remercie, je vous admire, je compte sur vous, comme sur une source cachée, pour amener des eaux vivifiantes de grâces à l’âme de mes prêtres, et je vous bénis de tout mon cœur en Jésus et Marie.

En 1944, c’est grâce à Mgr Langlois que la communauté, dont le nombre de membres croissait, put acquérir une maison spacieuse à Falher, maison qui avait servi de salle d’immigration et que Mgr Langlois avait achetée en prévision d’un collège pour garçons. À la fin de 1945, il dut partir de nouveau pour cause de maladie, cette fois à Ste-Agathe-des-Monts, au Québec. Il revint au printemps suivant et c’est à cette époque qu’il écrira pour la première fois à la Sacrée-Congrégation de la Propagande au sujet de son désir d’approuver la nouvelle communauté.

La communauté des Recluses avec Mgr Langlois lors de l’inauguration du rosaire perpétuel en 1947.

Après une nouvelle absence de maladie, Mgr Langlois fera ce qui s’avérera être sa dernière visite au monastère, en 1948. Retiré au Québec, il encouragera « ses » Recluses par ses lettres et, quand il en deviendra incapable, sa sœur Cyprienne écrira en son nom. Sa mort est survenue le 18 décembre 1953. Il avait été un bon père pour les premières Recluses qui le regrettèrent, surtout la fondatrice, Mère Rita.



TÉMOIGNAGE DE SOEUR LUCIA POIRIER, R.M.

sur les débuts de la communauté

Vidéo réalisée par Le Patrimoine Immatériel Religieux du Québec