Nous sommes venus l’adorer


Nous sommes venus l’adorer!


Dans leur quête du nouveau roi, les Mages venus d’Orient sont conduits à Jérusalem, guidés par une étoile. Pendant leur séjour, celle-ci mystérieusement s’éteint. Sa disparition les éveille à une autre lumière : les Écritures Saintes. Les Mages ignorent cette lumière, mais en écoutant les textes sacrés, ils la reconnaissent :

Les voilà de nouveau en chemin vers la « Maison du Pain ».


Dès que les Mages entrent dans la maison où se trouve Marie et l’Enfant, ils se prosternèrent. Geste d’adoration, de prosternement non seulement de leur corps, mais tout leur être, devant celui qu’ils reconnaissent comme roi. L’adoration des Mages nous apprend qu’on ne peut atteindre Dieu qu’en s’agenouillant devant la crèche de Bethléem.

Cette adoration est paradoxale. Elle amène à reconnaître Dieu dans la fragilité d’un enfant. Le Très-Haut se fait le Très-Bas pour nous apprendre que nous ne sommes jamais aussi près de Dieu que lorsque nous nous tenons à terre, les mains libres, le cœur nu, disponible et offert!



La même étoile qui a guidé les Mages vers Jésus à Bethléem, celle du don de la foi, nous guide encore aujourd’hui vers Jésus présent dans le pain eucharistique. Ce nouveau Bethléem, dont l’étymologie signifie « Maison du Pain », nous le retrouvons sur nos chemins quotidiens dans chaque église, chaque chapelle, chaque lieu où la Présence eucharistique de Jésus se retrouve. Autant de faisceaux lumineux qui annoncent que Dieu est toujours au milieu de nous aujourd’hui!

De la fragilité d’un enfant à la pauvreté du pain, le Père en Jésus nous convie à le reconnaître là où il est improbable de le trouver. En se prosternant comme les Mages, en adorant Jésus comme Maître du monde, nous nous mettons à son école d’amour. Le temps consacré à l’adoration eucharistique engendre une qualité d’être, une qualité de présence, parce que nous prenons conscience qu’un Autre nous habite. Et si le Père se fait proche de nous en Jésus, c’est pour nous apprendre à nous faire proche les uns des autres!

Chacun et chacune d’entre nous peut offrir Jésus à l’autre dans l’humble pain de son propre corps, de sa parole bienveillante, de son accueil inconditionnel, de son amour vrai. Rompre le pain de son humanité, le donner gratuitement c’est laisser Jésus aimer en nous, par nous. Et c’est ainsi que nous nous mettons en posture de service pour nous mettre aux pieds de nos frères et sœurs découvrant aussi en eux la Présence de Dieu, la même Présence que l’Enfant de Bethléem!



4 Responses

  1. UnsenLui

    « Retournons à La Perfection,
    recevons tous Ses Dons
    car Ils sont Nôtres;
    Sa Perfection Nous habite »

  2. Pascal Normand

    Quel merveilleux site vous animez mes chères soeurs! C`est toujours un plaisir de vous retrouver dans ma boîte courriel. J’en profite pour souhaiter à chacune de vous une année 2024 remarquable et douce à tout point de vue. Comme notre Saint-Père, j’ose vous demander de PRIER pour moi

    Pascal

  3. Raymond Tanguay

    Votre réflexion m’invite à soigner la qualité de mon témoignage, en consacrant plus de temps à l’adoration et à la méditation des saintes écritures. Que le Seigneur vous accompagne et vous garde tout au long de la nouvelle année que nous entreprenons.

  4. DENISE

    Merveilleux !
    Dieu Vous Bénisse et Vous Protège Mes Sœurs En Christ
    En Union de Prières
    Denise💗