En guise de conclusion
Un jour, une recluse se trouvait assise près de sa fenêtre. Un moine très occupé, envahi par de multiples tâches à accomplir, en voyant la recluse, lui reprocha avec colère d’être là assise à ne rien faire alors qu’il y a tant d’urgences dans le monde. La recluse lui répondit :
« Je ne suis pas assise.
Je suis en marche,
je suis en route. »
Elle faisait allusion à ce pèlerinage que tout être humain est appelé à faire : le voyage vers son propre cœur qui est, nous disent les Pères du désert, « le lieu de Dieu en nous », le lieu de la rencontre.
En marche vers notre intérieur
Dans cet itinéraire vers la Source de notre être, nous pouvons tous et toutes nous mettre à l’école de Jeanne, la première recluse de chez-nous. Elle saura nous guider sur le chemin de la rencontre de Dieu, vers l’invisible Royaume de Dieu au-dedans de nous.
Une fois encore nous empruntons à M. de Belmont une expression qui fait image et nous formulons ce vœu :
qu’aujourd’hui, Jeanne puisse
« luire dans le ciel comme un astre »
pour notre peuple!
Ce 7e et dernier article fait partie de la réflexion Prier à la manière de Jeanne Le Ber écrite par sœur Louise Marie Dupras, recluse missionnaire. La réflexion complète a été publiée dans le Cahiers 10 de l’Oratoire Saint-Joseph intitulé : Jeanne Le Ber, Recluse en Nouvelle-France, Lampe ardente, Sentinelle dans la nuit, 2001, pp. 89-97. Quelques modifications y ont été apportées afin de l’adapter pour le web.
raymondtanguay
Même dans nos moments de contemplation, il faut se savoir en marche.
Marjolaine Gilbert
Vraiment très beau! Ce texte me rejoins beaucoup. La route vers son cœur est la plus importante. Marjolaine 🙏💕
Laberge Roger R.S.V.
Merci et marchons vers la Lumière… espérant qu’elle rayonne sur le Prochain.